Face à une crise, l’entreprise peut reconnaître le problème, faire diversion ou obstruction. Trois stratégies plus ou moins risquées.
Pour apprendre à gérer des situations imprévues, les entreprises devraient dans l’idéal réfléchir quelques instants sur des événements possibles et simuler, en conséquence, des scénarios. Des exercices dont l’objectif est d’arrêter des stratégies de communication précises en cas de « crise ». A ce petit jeu, chaque entreprise, chaque situation implique donc une stratégie différente.
Néanmoins, on peut discerner trois grandes stratégies de communication de crise.
Cette première stratégie consiste à accepter la crise et ce, le plus rapidement possible. Pour mener l’opération, l’entreprise doit donc aller vite et être en mesure de déterminer rapidement si elle est compétente par rapport au moteur de la crise. Ce moteur peut être interne, par exemple lié aux produits de l’entreprise, ou externe, par exemple lié à un contexte politique. Dans chacun des cas, l’axe de communication ne sera pas le même. »
De manière générale, la stratégie de la reconnaissance s’appuie sur une communication claire et ferme. Selon le contexte, plusieurs alternatives s’offrent à l’entreprise :
Encore peu employée, cette stratégie de la reconnaissance est pourtant « l’une de celle qui fonctionne le mieux », selon Didier Heiderich. Difficile en effet d’avouer sa responsabilité pour une entreprise. Mais le faire, c’est jouer la carte de la transparence et acquérir une crédibilité auprès des différents publics. Cette stratégie permet également d’éviter une remontée ultérieure d’informations contredisant les premières déclarations. Une situation dans laquelle l’entreprise a énormément à perdre sur le plan de l’image.
Pour mener à bien un projet latéral, différentes tactiques sont possibles :
Le projet latéral, qui consiste à déporter la crise en dehors du champ de l’entreprise, doit impérativement s’appuyer sur des éléments tangibles. Dans le cas contraire, son utilisation peut s’avérer bien plus dangereuse que la crise elle-même.
La stratégie du refus consiste à affirmer qu’il n’y a pas de crise.
Quatre possibilités s’offrent à l’entreprise dans ce scénario :
Les conséquences d’une telle stratégie peuvent s’avérer extrêmement dommageables, aux niveaux juridique et médiatique, si les faits resurgissent à plus ou moins long terme et avec une nouvelle lecture des événements. Concrètement, ce scénario du pire se traduira dans la plupart des cas par une perte de crédibilité.
Nous sommes là pour vous accompagner, vous guider et faire que votre choix de stratégie aille au bout avec succès.